La nouvelle convention Aeras accueillie avec réserve par des associations

La nouvelle convention Aeras, dispositif facilitant l’accès aux prêts bancaires pour les personnes connaissant ou ayant connu un grave problème de santé a été accueillie mardi avec réserve par des associations d’usagers de la santé. Le nouveau texte Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), signé par trois ministres (Économie, Santé,Solidarités) et des associations de malades, des banques et des assureurs, prévoit des avancées pour les emprunteurs susceptibles de se voir refuser un prêt du fait de leur condition médicale. Mais, estime le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) « nous sommes loin du discours » du président Nicolas Sarkozy qui, pendant la campagne de 2007, affirmait, selon cette organisation, que « les malades doivent être assurés comme les autres ». Rappelant que le dispositif conventionnel est « le quatrième du genre », le CISS redoute des « discussions interminables » sur l’interprétation de la convention et réclame que les dispositions prévues soient « rapidement mises en oeuvre par les professionnels » à compter du mois de septembre, date de mise en application de la convention. Pour sa part, la FNATH, association des accidentés de la vie, rappelant que « plus de 10M de personnes seraient concernées par des difficultés d’accès à l’assurance », estime que la nouvelle convention reste en deçà de ses attentes. Elle partage le souhait déjà exprimé par la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) de donner à la convention « un caractère véritablement contraignant ». La convention Aeras prévoit notamment la création d’un nouveau produit d’assurance de prêt, qui couvrira le décès mais aussi l’invalidité pour toutes les pathologies. Elle stipule aussi que les avancées de la médecine seront prises en compte par les assureurs.
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